FAO

deux femmes dans une serre regardant leur téléphone portable

Installée dans un champ au cœur de la vallée de Fergana en Ouzbékistan, la serre de Shaodatkhon Oripova n’est plus la simple structure d’antan. Elle est désormais équipée de capteurs numériques connectés à internet, qui permettent à l’agricultrice de 62 ans de contrôler la température, l’humidité, la lumière et l’humidité du sol. Shaodatkhon Oripova participe au projet de la FAO relatif à l’agriculture intelligente au service des générations futures et à l’Initiative villages numériques, qui vise à transformer au moins 1 000 villages dans le monde en pôle numérique.

Une femme tresse des fils métalliques pour former des casiers grillagés remplis de pierres

Cheshma Shirin est un village d'Afghanistan où vivent Fatema et ses trois enfants. Fatema tisse du grillage pour les gabionsdes treillis métalliques qui servent à fabriquer les gabions, ces blocs cubiques de roches utilisés pour consolider les berges de la rivière et ainsi protéger ce village ancien des inondations subites et de l’érosion du sol. Fatema a acquis cette compétence clé grâce à un projet mis en œuvre par la FAO et financé par la Banque mondiale. Ce projet d’aide d’urgence à la sécurité alimentaire vise à apporter à la population afghane, outre une assistance alimentaire, un appui immédiat et essentiel en matière de moyens de subsistance et de services de santé.

Des artifices du nouvel an

Pendant les fêtes, nous passons plus de temps en famille et entre amis, à cuisiner, à échanger des cadeaux ou à voyager pour retrouver nos proches. Nous pouvons rendre toutes ces activités plus durables et plus respectueuses des personnes, des villes et de la planète. La durabilité ne s’arrête pas à l’environnement, elle recouvre également d’autres besoins: emplois, égalité des chances, santé, éducation, sécurité, qualité de vie, etc. Bâtir un avenir meilleur, c’est là l’esprit des fêtes de fin d’année et celui des objectifs de développement durable (ODD). En cette période de fêtes, faisons en sorte que la nouvelle année soit meilleure que la précédente, en ne laissant personne de côté !

Initiative de la FAO main dans la main

L’Initiative 'main dans la main' appuie la mise en œuvre de programmes ambitieux menés à l’échelle nationale aux fins d’accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires en éradiquant la pauvreté (ODD1), en éliminant la faim et la malnutrition (ODD2), et en réduisant les inégalités (ODD10

Une pêcheuses dans sa barque, au Sri Lanka

Située sur une parcelle de terrain pratiquement stérile, à Puttalam, la maison de Susila Kanthi jouxte une grande usine de production de sel d’un côté et est bordée par une immense lagune de l’autre.

La FAO, grâce au financement de la Banque africaine de développement, a creusé un étang pour stocker de l'eau, fourni une pompe à eau solaire pour l'irrigation et des semences, permettant ainsi à des agricultrices comme Lilly, au Sud-Soudan, de planter et de vendre leurs légumes.

Photo d'une femme nigériane qui dirige un groupe de lutte contre le mariage des enfants dans son village.

Au Niger, les femmes subissent des violences fondées sur le genre sous diverses formes, notamment des abus physiques et sexuels, des normes sociales qui limitent leur participation à la prise de décision et aux activités de la communauté, et elles sont forcées de se marier à un âge précoce. Le mariage des enfants est une violation des droits humains et entrave les efforts de développement. Il limite l'éducation des filles et entraîne des problèmes de santé. Il engendre également une dépendance à l'égard des hommes et limite les possibilités pour les jeunes femmes de gagner leur vie. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a mis en œuvre plusieurs projets dans les zones rurales du Sénégal afin de sensibiliser tous les membres de la communauté aux dangers de cette pratique, tant pour les filles que pour la communauté dans son ensemble.

L’histoire de Lokuru, ou lorsque la vie dépend des animaux d’élevage

À Kapoeta, dans le sud-est du pays, l’élevage est le moyen de subsistance des éleveurs comme Lokuru.

Photomontage de plusieurs plantes

La FAO présente plus de 50 mesures que les décideurs et les gouvernements peuvent engager pour changer les choses, du suivi de la biodiversité à sa conservation.

Vue du site de Nishi-Awa dans la région montagneuse de Tokushima au Japon

Au Japon, les agriculteurs de la région montagneuse de Tokushima exploitent des variétés locales de mil, légumes et autres espèces agricoles depuis plus de 400 ans. Mais la culture du mil a récemment presque disparu. Seul l’amour d’un agriculteur de Nishi Awa a permis de sauver une variété locale. Le site de Nishi Awa est remarquable car sur des pentes extrêmement escarpées, habituellement considérées comme impropres à l’agriculture, les paysans ont développé une méthode innovante pour exploiter des variétés autochtones d’espèces agricoles sans créer de cultures en terrasses. L’ONU a désigné l’année 2023 « Année internationale du mil » pour faire connaître les bienfaits de cette plante au regard de la nutrition et de la santé.

Action intégrée pour le climat et la nutrition

Le changement climatique et la malnutrition sont deux des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée aujourd’hui.

Pour une transformation des systèmes agroalimentaires: connaître le coût véritable des aliments

Les aliments sont ce qui nous nourrit. Ce qui nous relie. Le trajet qu’ils empruntent depuis le champ jusqu’à notre assiette crée des emplois et façonne notre terre et notre culture. Mais les systèmes agroalimentaires recèlent d’énormes coûts cachés.

Un homme tenant des carottes

Mauvaise alimentation, gaz à effet de serre... Les systèmes agroalimentaires tels qu’ils fonctionnent à l’heure actuelle font peser des coûts cachés considérables sur notre santé, sur l’environnement et sur la société, des coûts qui s’élèvent à au moins 10 000 milliards de dollars par an. Telle est la conclusion d’une analyse pionnière réalisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et qui couvre 154 pays.

Gros plan d'un oursin.

L'oursin est considéré comme un mets de choix dans de nombreux pays et est menacé de surpêche dans certaines régions. Toutefois, si certains sites connaissent une pénurie, d'autres sont confrontés à des populations excessives d'oursins qui peuvent entraîner la disparition d'algues et d'autres végétaux marins. Ces deux situations contrastées exigent des solutions personnalisées. La FAO aide les pays et les agriculteurs à s'attaquer à ces deux problèmes en élaborant des directives spécifiques pour l'aquaculture réparatrice et en contribuant à l'enlèvement des oursins et à leur vente sur les marchés culinaires, ce qui permet de restaurer les populations d'algues tout en améliorant la valeur de ces espèces.

Rafael Mariano Grossi, Directeur général de l'AIEA et QU Dongyu, Directeur général de la FAO

Pour contribuer à apporter une réponse complète à la nécessité planétaire de parvenir à des systèmes agroalimentaires durables, les directeurs généraux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont lancé l’initiative intitulée « L’atome pour l’alimentation », qui vise à fournir aux États membres des solutions novatrices adaptées à leurs besoins et à leur situation, en tirant parti des avantages des technologies nucléaires et d’autres techniques de pointe.