FAO

Illustration d'un enfant portant un cartable devant une maison

Pour les enfants et les adolescents, les régimes alimentaires sains sont essentiels pour leur croissance et leur développement. Récit interactif de la FAO.

Une femme devant un arbre enseignant des pratiques durables à un groupe d'étudiants d'un programme de maîtrise en statistiques agricoles.

Lorsqu’on évoque le travail des statisticiens, l’image d’étendues cultivées et de pâturages ne vient pas naturellement à l’esprit, mais en fait, les statistiques agricoles sont indispensables pour comprendre les réalités de l’insécurité alimentaire sur le terrain et y apporter des solutions, et il est nécessaire de disposer de professionnels plus nombreux dans ce domaine pour améliorer la productivité alimentaire et la production durable dans le monde et éliminer la faim. Bien qu’ordinairement sous-représentés, les jeunes Africains, et les femmes en particulier, s’emploient aujourd’hui à combler les lacunes dans les données dans la perspective de mieux définir les contours de l’agriculture en Afrique.

Une pomme fraîche parmi des dizaines de pommes pourries.

Le monde gaspille plus d'un milliard de repas par jour

Selon le dernier rapport du PNUE, les ménages de tous les continents ont gaspillé plus d'un milliard de repas par jour en 2022, alors que 783 millions de personnes étaient touchées par la faim et qu'un tiers de l'humanité était confronté à l'insécurité alimentaire.

Un homme arrosant un potager.

L’accès à l’eau peut être entravé par les conflits, mais peut également les provoquer. La rareté croissante de l’eau et les effets du changement climatique ne font qu’augmenter le risque de conflit. Dans ce contexte, la gestion efficace et durable des ressources en eau est cruciale si l’on veut réduire la concurrence et contribuer à la paix locale, et commence par la surveillance des ressources en eau. Grâce aux satellites qui tournent autour de la Terre et collectent chaque jour de grandes quantités de données, y compris sur l’eau, la télédétection joue un rôle central s’agissant de combler le manque de données dans les zones difficiles d’accès.

L'intensification agricole au Niger

Le Niger est l’un des pays les plus pauvres au monde. Des mauvaises récoltes, un niveau élevé des prix alimentaires associés à l’augmentation rapide de la population, ont ces dernières années empêché les agriculteurs de produire suffisamment de nourriture. Un projet de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), financé par l’Union Européenne, tente de répondre à ce défi. Découvrez comment.

Un groupe de personnes autochtones utilisant une tablette pour vérifier des informations sur la forêt.

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le programme AIM4Forests lancé par la FAO, vise à mettre un terme à la déforestation et à remettre en état des terres dégradées, dans le cadre d'une initiative mondiale bien plus large qui a pour objectif de restaurer un milliard d’hectares d’ici 2030. Le programme est axé sur l’alliance de la technologie avec le savoir traditionnel. Et il y a urgence : plus de 420 millions d’hectares de forêt ont disparu depuis1990. Cette disparition est non seulement synonyme d’une perte de diversité biologique, mais impacte également la régulation du climat et les moyens de subsistance de millions de personnes.

Chemins de transformation des systèmes agroalimentaires pour une alimentation saine

Au Ghana, les recommandations destinées au secteur de la production végétale se concentrent sur la diversification des produits grâce à des variétés améliorées et à de bonnes pratiques agricoles, à la réduction des pertes post récolte et à la sensibilisation des consommateurs.

Photo d'une femme membre de la coopérative préparant diverses spécialités locales

Élevée dans une famille où les femmes étaient dissuadées de travailler en dehors du foyer, Çiğdem Kudret n’avait jamais connu l’indépendance financière. Après six mois de formation en 2019, Çiğdem a rejoint l’équipe de production de la première coopérative de femmes dans la province du Hatay, dans le sud de la Türkiye. Le tremblement de terre de 2023 a profondément ébranlé la région ; la coopérative a essuyé de graves pertes et seuls 10 pour cent de ses produits ont pu être récupérés. Avec l’aide de la FAO, Atiye Sönmez Erdoğdu, fondatrice de la coopérative, a relancé l’activité de commerce en ligne de la coopérative et rallié d’autres membres pour reprendre la production, malgré les difficultés.

Arbres et végétation se reflétant dans les eaux du fleuve Congo.

La croissance démographique dans les zones urbaines du Congo a rapidement fait augmenter la demande de viande sauvage. De plus, la porosité des frontières avec les pays voisins a ouvert la voie au trafic illégal d’espèces animales. La pratique excessive de la chasse qui en a résulté, associée à la déforestation, la pollution, les maladies et le changement climatique, a entraîné la diminution des populations d’animaux sauvages dans le bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale après l’Amazonie. le Programme de gestion durable de la faune sauvage vise à améliorer la gestion communautaire de la faune par des pratiques de chasse durables, tout en développant d’autres sources de protéines et moyens de subsistance. 

un homme tenant les feuilles d'une plante

Depuis des générations, les ancêtres d’Ariel Benitez – les Ava Guaraní, l’un des peuples autochtones vivant dans l’est du Paraguay – récoltent les feuilles vertes d’un arbuste, le maté, qui sont utilisées pour réaliser une infusion caféinée particulièrement appréciée en Amérique du Sud et ailleurs dans le monde. Mais le changement climatique a changé la donne, car le maté, dont les feuilles étaient traditionnellement récoltées dans son milieu naturel, est de moins en moins répandu. Cette communauté plante donc de nouveaux arbustes, avec l’appui de la FAO, afin de préserver l’environnement ainsi que les moyens de subsistance.

Bateaux attachés à la rive de l'Indus au Pakistan.

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont désigné sept initiatives d’Afrique, d’Amérique latine, de la région méditerranéenne et d’Asie du Sud-Est comme fleurons mondiaux de la restauration. Ces initiatives concernent des écosystèmes sur le point de basculer dans la dégradation pure et simple du fait d’incendies de forêt, de sécheresses, de la déforestation et de la pollution. Elles peuvent désormais bénéficier du soutien technique et financier de l’ONU.

Des mains contenant des légumineuses

Qu’il s’agisse des haricots, lentilles, pois chiches et petits pois que nous connaissons tous ou de variétés moins connues, les légumineuses sont porteuses de multiples bienfaits pour la santé des sols et contribuent à une alimentation saine.

Le pouvoir de la gouvernance: un processus participatif a rendu un aquifère plus durable au Maroc

La plaine de Berrechid au Maroc a connu une intensification désordonnée de l’irrigation au cours des deux dernières décennies.

Un jeune Kényan tient un coq entre ses mains.

La FAO collabore avec l’Organisation des personnes handicapées du Siaya (SIDIPO) au Kenya en promouvant l’emploi des jeunes touchés par le handicap dans le secteur agroalimentaire, et aide ainsi à créer des emplois de qualité qui briseront le cercle vicieux de la pauvreté et de l’exclusion. Par le biais du programme « Approche pays intégré » de la FAO, des formations ont été organisées par les pouvoirs publics dans différents types d’activités agricoles, dont ont bénéficié environ 65 jeunes membres de la SIDIPO. Lorsque cela s’est avéré nécessaire, les formations ont été dispensées avec l’aide d’un interprète en langue des signes. C’est au bout d’un certain nombre de séances de formation que Stephen a choisi de se spécialiser dans l’élevage avicole.

Un agriculteur kosovar montre les pierres laissées par les inondations qui ont détruit son champ de blé.

Pajazit Thaci, un agriculteur kosovar de 81 ans, a été confronté en janvier 2023 à des inondations dévastatrices qui ont détruit ses champs de blé. À la suite de ces inondations, ses terres autrefois fertiles ont été recouvertes d'une épaisse couche de pierres et de sable, ce qui les a rendues impropres à la culture. Pajazit n'a pas seulement perdu sa récolte actuelle, il a également subi une grave perturbation de sa récolte annuelle habituelle et a perdu l'argent qui aurait permis à sa famille de vivre pendant trois mois. Il a reçu des bons de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour l'aider à réhabiliter ses terres et à reprendre ses activités agricoles, en reconnaissance de ses efforts en tant qu'agriculteur.