Droits de l'Homme

Image partielle d'un bras et d'une main assombris sur un fond couleur marron.

Le HCDH et le système des Nations Unies plaident en faveur de l’abolition universelle de la peine de mort pour trois raisons principales : elle est profondément difficile à concilier avec les droits humains, en particulier le droit à la vie ; tout système judiciaire, aussi solide qu’il soit, risque d’être influencé par des préjugés et n’est pas à l’abri d’erreurs ; et il existe peu, voire aucune preuve que la peine de mort a un effet véritablement dissuasif sur la criminalité en général. La Déclaration universelle des droits de l’homme sert de point de référence, car elle montre que tous les êtres humains ont un droit inné et essentiel à la vie et ne doivent pas être soumis à des peines cruelles, dégradantes ou à la torture, rappelle Helen Prejean, , qui milite contre la peine de mort aux États-Unis.

Des femmes travaillent derrières des machines de couture

Le dernier rapport du Rapporteur spécial des Nations Unies sur les formes contemporaines d’esclavage met en lumière l’exploitation souvent négligée et répandue des personnes incarcérées dans le monde.

Une femme tient un bébé dans ses bras dans une chambre; à sa droite un jeune enfant la regarde et à sa gauche une jeune fille se tient à côté de la porte d'entrée.

La minorité rom souffre depuis longtemps de discrimination dans tous les domaines de la vie, du logement à l’éducation, en passant par l’emploi et les soins de santé.

Image d'une femme rom tenant un bébé et deux autres enfants regardant la porte ouverte d'un appartement.

La minorité rom souffre depuis longtemps de discrimination dans tous les domaines de la vie, du logement à l’éducation, en passant par l’emploi et les soins de santé. Un programme mené par le bureau du HCDH en République de Moldova aide les familles roms vulnérables à exercer leurs droits humains et à s’intégrer dans la société grâce à un réseau de médiateurs de la communauté rom expérimentés et opérant dans la région.

Scène de rue avec des photos de personnes disparues.

L’organisation d’associations de recherche de personnes disparues au Mexique a connu une croissance exponentielle au cours des 15 dernières années. Les registres officiels du Mexique indiquent que 115 000 personnes sont actuellement portées disparues. La plus forte concentration de disparitions s’est produite entre 2006 et aujourd’hui, ce qui coïncide avec le début de la « guerre contre la drogue ». Selon le HCDH, plusieurs défis se posent, notamment l’impunité généralisée, l’insuffisance des capacités institutionnelles pour rechercher les personnes, la coordination et la collaboration institutionnelles limitées, l’insécurité et les risques encourus par les défenseurs des droits humains, y compris les chercheurs, ainsi que la crise médico-légale. C’est dans ce contexte que le bureau du HCDH au Mexique œuvre pour promouvoir la lutte contre la disparition des personnes, notamment par l’accompagnement des victimes, des proches et des associations, l’offre de conseils techniques aux autorités et aux institutions de l’État, l’aide aux organisations de la société civile, le soutien à la mise en œuvre des recommandations internationales et l’amélioration de la visibilité, de la diffusion et de la sensibilisation à ce problème.

 

Photo d'une peinture murale

Il reste encore beaucoup à faire pour assurer le succès de la Mission multinationale de soutien à la sécurité qui a été déployée en Haïti pour aider la police nationale à lutter contre le niveau de violence extrême et chronique qui règne dans la capitale Port-au-Prince et ses alentours.
C’est ce qu’a affirmé Bob Rae, le Représentant permanent du Canada auprès des Nations Unies et Président du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et de son groupe consultatif sur ce pays des Caraïbes, de retour d’une visite de terrain dans le pays. Écoutez son témoignage dans cet entretien avec ONU Info.

Salle du Conseil des droits de l'homme

Le Conseil des droits de l'homme est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies, composé de 47 États qui ont la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme autour du globe. Il tiendra sa 57e session ordinaire à Genève du 9 septembre au 11 octobre prochains. Durant ces cinq semaines de session, le Conseil examinera plus de 80 rapports présentés par le Secrétariat des Nations Unies et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, par des experts des droits de l'homme et par d’autres organes d’enquête concernant de nombreux thèmes et intéressant la situation des droits de l'homme dans près de cinquante pays. Au total, le Conseil tiendra vingt débats interactifs avec des titulaires de mandats des procédures spéciales.  

Un homme et une femme observent la rivière Guapinol dans le Nord du Honduras.

La communauté de Guapinol, dans le nord du Honduras, vit essentiellement de l’agriculture, de l’élevage et des fonds envoyés par des proches vivant aux États-Unis. Entourée de plantations de palmiers africains, la rivière Guapinol redevient peu à peu une source d’ombre et d’eau propre et claire, comme elle l’a toujours été jusqu’en 2018, lorsque la population s’est rendu compte de son haut niveau de pollution. Juana Zúniga et José Cedillo, des écologistes, se sont battus pour le droit à un environnement sain. Leur action a abouti à l'adoption d'une loi importante, le décret exécutif 18-2024, qui garantit la protection des zones protégées du Honduras et interdit l'exploitation minière dans ces zones.

Rehana et son bébé assis sur une chaise.

En 2023, le Yémen a vu arriver un nombre important de femmes et de jeunes filles en provenance de la Corne de l'Afrique. À leur arrivée dans les locaux de l'OIM, nombre de ces migrantes sont souvent blessées, gravement déshydratées et présentent des signes évidents de mauvais traitements. Nombreuses sont celles qui ont été détenues par des passeurs dans des conditions épouvantables, soumises à des violences physiques et sexuelles, et ont subi de graves formes d'abus et d'exploitation. Rehana est l’une d’entre elles et a connu ces horreurs. Comme beaucoup d'autres, elle suit des séances régulières de soutien psychologique et de santé mentale au point d'accueil des migrants, ce qui l'aide à se rétablir sur le plan émotionnel.

Portrait de Win Faidah

Win Faidah, qui a survécu à des abus, sensibilise aujourd'hui les femmes indonésiennes et leur donne les moyens de se protéger contre l'exploitation et la violence dont elles sont victimes en tant que travailleuses migrantes.

Un groupe de jeunes enfants assistant à un cours de mathématiques.

Au Niger, le centre pour les victimes de la traite, ouvert en juillet 2019 et géré par l'Agence nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants (ANLTP) avec le soutien de l'OIM, est devenu un sanctuaire pour les survivants comme Zara. Ici, ils bénéficient d'une protection, d'une assistance et d'une chance de réintégrer leur communauté. Dès son arrivée, chaque personne est enregistrée et soumise à un entretien visant à identifier ses besoins spécifiques. Les travailleurs sociaux, très investis, veillent à ce que les services vitaux, y compris l'assistance médicale et juridique, soient fournis, ne négligeant aucun aspect de la guérison et du rétablissement. Les enfants représentent près de 60 % de la population du centre, où ils trouvent un refuge et une chance de guérir avant de retrouver leur famille.

lumière traversant des plants de blé sous un ciel nuageux

L’intelligence artificielle fut au cœur des débats lors du cinquième Sommet mondial annuel sur l’intelligence artificielle au service du bien social, qui s’est tenu à Genève, en Suisse. Ce Sommet constitue la principale plateforme des Nations Unies tournée vers l’action visant à promouvoir l’intelligence artificielle dans le but de faire progresser la santé, le climat, l’égalité des genres, la prospérité inclusive, les infrastructures durables et d’autres priorités dans le domaine du développement mondial.

Une jeune fille porte un sac de produits à vendre dans les montagnes à l'extérieur de Port-au-Prince, en Haïti.

Depuis 2000, le monde a progressé régulièrement dans la lutte contre le travail des enfants. Mais ces dernières années, les conflits, les crises et la pandémie de COVID-19 ont plongé plus de familles dans la pauvreté – et astreint des millions d’enfants supplémentaires au travail des enfants. Près d’un enfant sur dix dans le monde est aujourd'hui en situation de travail des enfants. Il y a 25 ans, la convention n°182 sur les pires formes de travail des enfants était adoptée et a depuis été universellement ratifiée. Mais le nombre d’enfants dont la santé, la sécurité et la capacité future à s’épanouir en tant qu’adultes sont mises en péril par le travail des enfants est alarmant et rappelle que l’ambition exprimée par cette convention est loin d’être une réalité. Beaucoup reste à faire – mais l’expérience des 25 dernières années montre qu’un monde sans travail des enfants est possible. À l'occasion de cette Journée mondiale contre le travail des enfants, respectons nos engagements : mettons fin au travail des enfants !

Une flamme devant des photos de membres de familles disparus

Bien que la guerre ait pris fin il y a 15 ans à Sri Lanka, les familles des personnes disparues attendent toujours la vérité, la justice et des réparations. Des communautés entières ne savent pas ce qu’il est advenu de leurs proches et sont hantées par ces disparitions forcées, ce qui nuit aux efforts de réconciliation du pays, selon les groupes de défense des droits humains. Travaillant en étroite collaboration avec les victimes, le HCDH s’efforce de faire en sorte que les auteurs de violations flagrantes des droits de l’homme et du droit international humanitaire, ainsi que de crimes connexes à Sri Lanka, rendent compte de leurs actes.